10 11 2015

Les sociétés de TPMR ou Transport de personnes à mobilité réduite font face à des véritables problèmes. De nos jours, elles n’ont pas encore eu l’occasion d’être reconnues vis-à-vis de leur utilité même si elles ont été dans ce domaine depuis déjà de nombreuses années.

Ne trouvant plus d’issue face à cette situation, leur syndicat a pris l’initiative d’interpeller l’État ainsi que les élus. Quel serait donc l’avenir de cette profession ?

Selon Andy Bellaire, secrétaire du syndicat, trois entreprises ont dû fermer leurs portes, depuis 2010. D’autres doivent diminuer le nombre du personnel… Au vu de toutes leurs charges, y compris l’achat et l’entretien des véhicules propres au transport des personnes à mobilité réduite, il est constaté que les entreprises de TPMR travaillent à perte.

Le directeur de cabinet du ministre de la Santé a déjà annoncé, lors de sa visite en Guadeloupe, l’importance du fait d’interpeller les élus locaux sur cette situation. Marisol Tourraine a déjà incité  ces élus à prêter plus d’importance à ces entreprises. Toutefois, désormais, aucun résultat tangible n’est constaté. Le président du syndicat, François Rodier, a signalé que leurs sollicitations n’ont pas porté leurs fruits. Les professionnels de ce domaine continuent à faire face à des impayés des services proposés même à leurs partenaires privilégiés.

Andy Bellaire, TPMR, transport, Transport de personnes à mobilité réduite

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